T'as une sale tête!

J'ai peut-être une sale tête mais j'ai les dents blanches!
... forcément avec autant de brosses à dents neuves (voir "why? Warum? Pourquoi?" plus bas)

J'aime mes collègues... (enfin pas tous, enfin quelques uns, enfin 2 ou 3)

Depuis lundi matin, jour de reprise du boulot depuis le jour maudit, je ne suis pas ce qu'il est convenu d'appeler en grande forme.
Certes.

Mais j'essaye de faire bonne figure. Je roule pour L'Oréal, Guerlain, et Chanel; je camoufle les cernes, bref... je me pomponne, histoire de ne pas en inquiéter (ou réjouir) certains.
Je me suis toujours refusée à parler de ma vie amoureuse au bureau et je n'ai pas l'intention de commencer en contant ce qui a tout d'une belle humiliation.
Ceux qui sont au courant se comptent sue les doigts de la main d'un lépreux.

ra-té!

Dès que je sors de mon bureau pour tenter d'atteindre le coin fumeurs il y en a toujours un pour me balancer un "oh dis donc, t'as une sale tête" et un(e) autre pour me demander : "ça va bien?" mais avec ce petit air de chien battu (tête sur le côté, oeil triste) constatant bien que c'est pas la forme et espérant quelques confidences croustillantes.

Ben NAN. Mon esprit se perd déjà assez dans les limbes du questionnement permanent - le fameux "pourquoi Why Warum? (autre billet bourré de talent que vous retrouvez un peu plus bas et toc un peu d'auto-promo) - pour ne pas passer des heures à entendre des discours de consolation qui, au mieux ne servent à rien et au pire sont totalement hypocrites.

Conclusion : Mêmes les (très) bons sentiments ne sont pas solubles dans les larmes de la rupture.

Circulez, y'a rien à voir!