La vérité sur Noël

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Cette année, Noël n'aura pas pour moi l'odeur de la dinde rôtie (éventuellement celle des marrons), ni le goût trop sucré de la Bûche mais une odeur de lapin brûlé.
Et là certains se disent "elle radote encore".
Certes, quelque peu, surtout pour les habitués de ce blog mais je rappelle à ces derniers que certains arrivent ici tous les jours (parfois par des chemins étranges, mais ceci est une autre histoire). Pour ces derniers, je replace un peu le contexte.

Noël/Nouvel An, au même titre que les anniversaires et que les réunions de famille, c'est l'occasion de faire un bilan sur l'année écoulée.

Et ben à ce jeu là, je suis encore en déficit!
Le passif dépasse largement l'actif. je pense même que je frise la faillite et le dépôt de bilan.
Toujours aussi infoutue de faire mes comptes et de tenir un budget.

Ce 25 décembre, ressemblera pour moi, une fois de plus au picto ouvrant ce billet. Exclue d'un cercle bien fermé.

En arrivant, je découvrirai que le petit dernier sait parler, que les bambins ont pris 10 cm dans l'année, que les ados se sont couverts d'acné, que les jeunes adultes sont accompagné(e)s de leur nouveau (nouvelle) petit(e) copain (copine), que les adultes ont mis un premier, second ou troisième lardon au four, que les séniors bétifient devant la nouvelle génération et que les plus âgés laissent une place vide.

De mon côté, rien ne change. jamais. j'arrive seule. Je supporte les regards et les phrases compatissantes : "décidément, avec liliane, on ne comprends pas qu'une jolie fille comme toi, intelligente en plus (merci de préciser) soit toujours célibataire".

Ben moi, je comprends. je comprends que la gentillesse et l'honnêteté sont les meilleures atouts pour les escrocs aux sentiments. L'intelligence n'exclut pas la naïveté.

Alors, OUAIS, cette année, je tue le Père Noël!

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