mardi 29 janvier 2013

Dans ma coquille




Mon estomac me signale qu'il a faim. 


Mon angoisse me signale que rien ne passera par l'estomac.
Ma raison me pousse - comme toujours dans ces cas là - vers des oeufs durs.

Un truc dans une coquille, une protection.
L'aliment de la rassurance.

j'espère que les poules du curée courent pour pondre (et me nourrir)
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Mon nom est Line. Adréna Line.

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Une mollécule d'Adrénaline.
Preuve que même avec un bon portrait-robot
de l'ennemi, la police reste impuissante

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A l'instar de la cellulite chez d'autre (et chez moi aussi, d'ailleurs), mon taux d'adrénaline déborde de partout. 

Il grimpe plus vite que le mercure dans un thermomètre collé sur un radiateur. Hormis que chez moi, c'est sans raison. Ou presque.
En période de panique pure, il est hors de contrôle pour un temps totalement indéterminé. 

Un jour comme aujourd'hui, il commence à grimper quand je sais que je dois me lever, passer à la banque, faire 20 bornes pour consulter un médecin, acheter des cigarettes, faire des courses, passer à la pharmacie. 
Ca, c'est ce qui était prévu.

Puis la panique monte, jusqu'à me faire réduire mon programme au minimum banque (sous peine d'interdiction), médecin, pharmacie, clopes (La Belgique attendra) et 2 courses dans le franprix le plus proche au lieu du plein prévu. 
Et plus mon adrénaline se hisse vers le haut, plus les obligations m'angoissent. 

Je remonte dans mon pigeonnier, morte de peur et épuisée, consciente de l'idiotie de cette angoisse incontrôlable.
Je m'enferme et je tente d'oublier par tous les moyens (télévision/ordinateur) les obligations que je n'ai pas tenues. Je les range par dessus celles qui s'entassent déjà depuis des jours, des semaines, des mois, des années.
Ce n'est pas de la peur, c'est de l'insécurité. Une insécurité permanente qui m'entoure, m'enserre pour chaque geste du quotidien, qui me réveille en sursaut le matin. 

L'insupportable de cet état réside dans le fait de ne pouvoir le contrôler, de se rendre compte du déraisonnable. 

Aujourd'hui, je pense sérieusement que l'on peut mourir de peur, au sens propre.






Exemple patent de cette insécurité hors de contrôle : on vient de toquer à ma porte. Mais crévindjiou, pourquoi mon coeur est-il monté en flèche, pourquoi ai-je des bouffées de chaleur??
Rien de grave ne peut se produire... les tueurs en série viennent rarement demander des étrennes déguisés en éboueurs! (quoi que...)


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Mais pourquoi tu n'écris plus?

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Voilà une question que l'on m'a posée souvent depuis un an. Je ne suis pas pour autant capable d'y répondre. 
Peut-être que je manque d'envie. Celle d'écrire comme les autres. 

"Ecrire est une arme" dit l'image (signée Ben) ci-dessus. Je n'ai plus envie de me battre. 
L'acte de naissance de ce blog correspondait à une envie de comprendre comment j'avais pu (encore) tomber dans les mains d'un pervers narcissique. 
Derrière ma colère pointait encore l'humour, l'ironie ou le cynisme parfois. Tout ce qui faisait sourire ceux qui me lisaient.
Cette colère qui m'animait de façon générale s'est enfuie. L'humour et l'envie d'avoir envie l'ont suivi de près, tout comme un autre salaud (je m'améliore : il était juste égoïste mais pas pervers narcissique). 
Je suis vide, vidée, bonne à éviter.
Seule une infinie tristesse et un désespoir sans fond me prouvent que j'existe encore. Et qui aurait envie de lire une succession de billets évoquant tristesse, chagrin, deuils divers et variés ou idées grises?
Nous traînons tous notre stocks d'ennuis, de regrets, de remords, d'ex, de désillusions et l'empathie humaine qui a déjà de faibles limites dans la vie réelle n'existe pas sur le net où le "bashing" est roi.

Aujourd'hui, je vais toutefois essayer d'aligner des mots sur ce blog, histoire de découvrir si cette envie peut renaître... même un tout petit peu. 


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jeudi 10 janvier 2013

Ooops I did it again






La saison des récompenses diverses et variées, va débuter.
Je suis personnellement nominée pour celles-ci : 
- "Gérard" de la plus grande naïve qui accord sempiternellement sa confiance à des égoïstes.
- Oscar du meilleur second rôle
- Razzi Award pour son rôle dans "la consolatrice"
- Tant va la" Cruche d'or" au salaud (qu'à la fin on la cache)
- Poire du siècle pour le remake d'un film vieux de 20 ans
- Naïve de la décennie {note : aller chercher le prix de la décennie précédente}
- Paillasson en soie de l'année

Mes concurrentes n'ont aucune chance : j'vais TOUT rafler!

:-((

Docteur Kipik m'a trouvé épuisée et m'a conseillé de dormir. J'vais faire ça, tiens.
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